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Gary nous emporte lui-même dans l’interminable voyage que fut sa vie, de sa naissance à Moscou ou à Vilnus, on ne sait, à la plage de Big Sur qui ouvre et ferme « La promesse de l’aube » comme un extrême imaginaire.
Romain Gary fut un personnage aux multiples facettes : romancier, diplomate, Compagnon de la Libération, cinéaste. Notre intention n’est pas de décrire ici, dans ses moindres détails, la vie agitée de cette homme hors du commun. Ce film raconte le roman de celui qui, en toutes circonstances, s’est laissé emporter par ses convictions. Amoureux des femmes, amoureux de sa mère, amoureux du Général, il haïssait le racisme, la misère. Il s’est battu pour les droits de l’homme et l’écologie. Sorte de caméléon, ballotté entre la Russie, la Pologne, l’Angleterre et la France, il parlait toutes les langues, et connaissait tous les pays. Les studios d’Hollywood n’avaient pas de secrets pour lui.
L’élément unificateur de ce périple, la question centrale de cette quête est le problème de l’identité. Dans sa vie, dans son œuvre, dans son apparence physique même, Gary n’a cessé de changer, de superposer les visages, les noms, les identités, finissant par écrire sa vie comme l’une des pièces de son œuvre. La progression de notre récit, les transitions d’un chapitre à l’autre sont relancées en permanence par cette interrogation.
Les témoins que nous avons rencontrés en France, en Suisse et aux États-Unis répondent chacun à leur manière à cette question. Ils apportent une pièce d’un puzzle qui ne sera jamais terminé. De nombreuses archives montrant Gary à différentes époques contribuent à faire de ce film un portrait vivant et haut en couleur où l’humour et l’émotion se mêlent pour donner de l’auteur de « La promesse de l’aube » une image fidèle à sa complexité et à ses contradictions.
Presse-
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« Un portrait de Romain Gary qui déjoue le récit chronologique pour se centrer sur la création de l’écrivain Emile Ajar. »
Libération« Le charme insinuant de ce portrait est d’avoir déconstruit l’image de l’écrivain Romain Gary auquel il est consacré. Déconstruction positive, subtile, voire savante, comme celle à laquelle se livre tout romancier désireux de raconter l’histoire d’un personnage pris dans l’univers chatoyant des apparences. »
Télérama« Un portrait de Romain Gary qui déjoue le récit chronologique pour se centrer sur la création de l’écrivain Emile Ajar. »
Libération« Le charme insinuant de ce portrait est d’avoir déconstruit l’image de l’écrivain Romain Gary auquel il est consacré. Déconstruction positive, subtile, voire savante, comme celle à laquelle se livre tout romancier désireux de raconter l’histoire d’un personnage pris dans l’univers chatoyant des apparences. »
Télérama