comme Le Baiser, ou déjà très polis par leur gravitation comme La Muse endormie ou les Oiseaux, formes ovoïdes et pleines qui évoquent les objets polis par leur course dans le cosmos comme les météorites.
C’est donc à une visite inédite et intimiste qu’Alain Fleischer nous convie, dont la caméra non seulement enveloppe les volumes de la sculpture en restituant leur épaisseur, mais donne à percevoir leurs relations dans l’espace où elles gravitent comme un système de planètes. Colonne sans fin, Oiseau dans l’espace, Princesse X… Soudain des œuvres de pierre et de bronze semblent évoluer dans une apesanteur et, par les mouvements du regard ou par ceux de la lumière qui les éclaire, s’animer et devenir mobiles elles-mêmes.
Une plongée surprenante dans une des œuvres les plus magistrales et novatrices du XXe siècle.

Auguste Rodin’s apprentice, much influenced by his mentor, Constantin Brancusi, was one of the first sculptors to experiment in abstract art, without, however, attempting “pure abstraction.
The first key aspect of Brancusi’s works lies in the artist’s keen interest in photographic and cinematographic images, and in particular, the original viewpoints they offer on sculpture, such as recording light and shadow. The second one is Brancusi’s idea that his artworks can constitute uniform ensembles, notably within his studio.
Many films shot by Brancusi himself between 1923 and 1939 – self-portraits at work, the artist’s models dancing or posing between sculptures, construction of the famous Column of the Infinite in Romania, ascending panoramic shots bringing long columns to life – provide uniquely precious archive materials. Through this rare footage, a dialogue will be established between the films and the sculptures themselves, on which the moving images will be projected.