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Sotchi, février 2014 : pour la première fois dans leur histoire, les Jeux Olympiques d’hiver se déroulent dans un pays sans tradition de ski alpin. C’est le symbole éclatant de l’essor planétaire d’une industrie de la montagne. Encore toute jeune, elle est en pleine mondialisation. Une mondialisation d’autant plus vitale que dans son bassin d’origine, les Alpes occidentales, la croissance faiblit et le nombre de skieurs stagne depuis des années.
Les réalisateurs, enfants des classes moyennes des Trente Glorieuses, citadins amoureux du ski, entreprennent un voyage dans les coulisses de cette industrie mondiale de la glisse. Sans nostalgie mais avec humour, ils veulent comprendre ce qui a changé depuis leur première descente. Ils s’interrogent sur ce modèle de développement qui, aujourd’hui, se diffuse partout où il y a des pentes, et même où il n’y en a pas, jusqu’à s’affranchir de sa condition originelle : la neige tombée du ciel. Leur enquête les mène en France, en Autriche, en Italie, mais aussi dans le Caucase russe, en Chine, en Afrique du Sud et même… en Belgique.
Ils rencontrent les entrepreneurs visionnaires du « snow business », pour qui « le travail de fond, c’est qu’il y ait le plus grand nombre de skieurs possibles sur la planète ». Des gestionnaires de stations qui montrent comment chez eux « on jette l’argent par les fenêtres, mais vers l’intérieur ». Des gourous du marketing, qui leur confient qu’ « avec les techniques actuelles, on peut tout faire, même construire un glacier ! » Des scénaristes du milieu alpin, qui expliquent comment “sublimer le naturel” en « jouant sur la virtualisation, sur l’image, sur le son »…
Fuite en avant immobilière et bétonnage généralisé, surenchère technologique pour lutter contre le réchauffement climatique, transformation des massifs en parcs d’attractions réservés aux plus riches… En prenant de la hauteur, ne voit-on pas mieux une certaine image de notre monde, celui d’un capitalisme prédateur apte à transformer des espaces naturels en sources de profits ? Au risque de donner envie de ranger les spatules à ceux qui ne sont pas prêts à tout pour continuer à faire du ski.
Presse-
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« On appelle ça le « snow business », une suractivité qui s’est elle aussi mondialisée, de l’Afrique à la Chine… Ce documentaire fait le tour des domaines skiables, se heurte à des avalanches de marketing, et se demande assez plaisamment s’il ne serait pas temps de réfléchir cinq minutes avant de foncer tout schuss sur une pente plus sinueuse qu’elle n’y paraît. » – Télérama
« Un ton impertinent qui donne de la fraîcheur à cette analyse sérieuse » – Télé Loisirs
« Nos stations de sports d’hiver sauront-elles faire preuve d’assez d’imagination pour rester lucratives, tout en préservant la nature ? Cette enquête bien menée pose la question. » – Le Pèlerin
« Un tableau assez terrifiant de la volonté de nos dirigeants d’artificialiser le territoire, jusqu’à l’absurde. » – La Vie
« On appelle ça le « snow business », une suractivité qui s’est elle aussi mondialisée, de l’Afrique à la Chine… Ce documentaire fait le tour des domaines skiables, se heurte à des avalanches de marketing, et se demande assez plaisamment s’il ne serait pas temps de réfléchir cinq minutes avant de foncer tout schuss sur une pente plus sinueuse qu’elle n’y paraît. » – Télérama
« Un ton impertinent qui donne de la fraîcheur à cette analyse sérieuse » – Télé Loisirs
« Nos stations de sports d’hiver sauront-elles faire preuve d’assez d’imagination pour rester lucratives, tout en préservant la nature ? Cette enquête bien menée pose la question. » – Le Pèlerin
« Un tableau assez terrifiant de la volonté de nos dirigeants d’artificialiser le territoire, jusqu’à l’absurde. » – La Vie
Actualités-
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Première diffusion sur France 5 à 20h35 mardi 11 février 2014
Le film de Pascal Carcanade et Laurent Cibien sera diffusé dans le cadre de l’émission « Le monde en face » présentée par Carole Gaessler, à l’heure où la Russie accueille les Jeux Olympiques d’hiver. Elle recevra deux invités pour débattre des thématiques du documentaire :
Pascal VIE: Directeur financier et membre du Directoire de la société des 3 vallées en Savoie (Courchevel, Meribel-Mottaret et la Tania)
Vincent NEIRINCK : Co-Directeur de l’Association Mountain Wilderness, association de protection de la montagne.