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“We, Black and French”, une série documentaire en trois volets, réalisée par Lorène Debaisieux. Cette saga questionne autant la place des femmes que celle de la mixité sociale. Trois années dans la vie de Fatou, Oumou, Khady, Lucie, Charlène et Nadège. Entre rires et larmes, nos héroïnes nous parlent de transmission, de traditions, de leurs racines, de la beauté noire et de leur relation à la France.
Noires Beautés
Elles n’y viennent pas seulement pour soigner leur look. Au salon de coiffure ou au hammam, ces quatre jeunes françaises d’origine africaine partagent aussi leur mal à l’âme. Leur dynamisme et leur joie de vivre cachent les douleurs qu’une société française parfois hostile leur inflige sans même y prêter attention. Entre rires et larmes, Fatou, Lucie, Nadège et Charlène craquent quelquefois, mais elles ne baissent pas les bras. Ni victimes, ni revendicatrices. Mais dans la bonne humeur de l’affirmation de soi : «Noires, pas Blacks ! Pas de politiquement correct ! We, on appelle un blanc un blanc et pas un white» !
Noires Douleurs
Fatou, jeune Française née dans l’Ain, est âgée de 11 ans lorsque ses parents, d’origine guinéenne, lui promettent de passer de belles vacances au village sous les cocotiers. En réalité, elle sera excisée. Après l’atroce mutilation pratiquée au pays sans anesthésie avec des instruments non stérilisés, la petite Fatou est traumatisée à tout jamais. Noires douleurs raconte la prise de conscience et la révolte de quatre françaises d’origine africaine, quatre survivantes, qui dénoncent avec un courage inouï le cauchemar qu’elles ont subie. Elles témoignent pour que les petites filles, même en France, ne subissent plus cette mutilation ni la pratique, toujours présente, des mariages forcés.
Noires Promesses
Deux années ont passé et nos héroïnes sont face à des choix : professionals, lover, social. Leurs vies sont sur le point de basculer… Fatou décide de quitter sa vie quotidienne de jeune des cités pour s’engager dans une association au Mali où réside son père. Lucie attend sa promotion de cadre à la RATP tout en s’interrogeant sur la décision de ses filles de vivre en Amérique. Souria, l’Antillaise, a préféré l’humour pour raconter à travers ses spectacles les multiples facettes du racisme ordinaire. Nadège, elle, va faire le grand saut en épousant un Blanc, en grandes pompes. Entre modernité et tradition, nos héroïnes sont parfois déchirées. Nous revivons avec elles leurs questionnements, leurs colères et leurs rêves d’une France éternelle et différente…
Press-
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Noires Beautés
"These ladies talk about serious things, sometimes with an apparent lightness, always with a lively energy. (…) But, by documentary filmmaker, Lorene knows Debaisieux back constantly to the point after a few detours. Some trips also, which tell the patient to go to work after an ambitious undertaking. »
Le Monde
Noires Promesses"A word lucid assertiveness, between tradition and modernity (…) the impressionistic portrait of two generations of women uninhibited and free. »
TéléramaNoires Douleurs
"The director gentle methods for treating subjects strong. (…) A patient and meticulous work guess the choice and arrangement of evidence. (…) The assembly forms a coherence and clarity rare. »
Le Monde"Lorène Debaisieux succeeded (…) to share with us their fate, without falling into a sensationalist voyeurism, but capturing with attentive tenderness, sensitive listening, their intimate word. El magnificent portraits that we book are not those of victims (…), but those who decided, once and for all, to take their destiny in hand. »
TéléObs"The subject, delicate, required work building trust finesse. »
Télé 7 Jours"A remarkable investigative work"
Télé Loisirs"Development of a superb achievement, the words of these women deliver both pain always lively and vibrant reflection of their intelligence on circumcision. »
Télé Star
News-
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Le triptyque de Lorène Debaisieux “We, Noires et Françaises est projeté au cinéma Saint André des Arts du 1er octobre au 4 November 2014. Tous les jours à 13 heures sauf le mardi suivi d’un débat/rencontre.
Le triptyque de Lorène Debaisieux est également programmé dans le cadre du Mois du film documentaire à Creil (Médiathèque Antoine Chanut) :
7 novembre à 15h30 : “Noires Douleurs”. Suivi d’un débat avec Nana Camara, du GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles et des Mariages Forcés)
8 novembre à 15h30 : “Black Beauties”.
15 novembre à 15h30 : “Noires Promesses”. Suivi d’une rencontre-débat avec la réalisatrice.