Gruppen, pour trois orchestres
Créée au festival de Donaueschingen par Bruno Maderna, Pierre Boulez et Stockhausen lui-même, au début des années 50, cette œuvre constitue un véritable tournant dans le répertoire du XX° Siècle. L’utilisation de l’orchestre, divisé en trois groupes répartis autour du public, créait pour la première fois depuis les polyphonies de la renaissance une spatialisation du son tout à fait innovatrice.
Cette œuvre est rarement jouée, à cause de sa difficulté mais aussi parce qu’elle nécessite pour son exécution un espace approprié, différent des salles de concerts traditionnels.
Type (Documentaire / Documentaire fiction / Série documentaire)Documentaire GenreArts & Culture RéalisateurOlivier MilleAvec le soutien du Ministère de la Culture (DMD)DistributionEcho Année1986Durée26min
Le Festival MUSICA de Strasbourg a organisé en 1989 un concert de GRUPPEN dans de vastes ateliers de la SNCF, une construction du début du siècle dans laquelle sont réparés les TGV.
Ce décor hors du commun, où les locomotives à moitié démontées entouraient les musiciens en habit de concert, était une occasion unique pour filmer cette œuvre et restituer le dialogue entre les trois chefs d’orchestre qui dirigent GRUPPEN.
Olivier Mille a réalisé un prologue de dix minutes où les trois chefs Michael Gielen, Peter Eotvos et Arturo Tamayo donnent chacun leur point de vue sur cette oeuvre aux multiples facettes.
À voir aussi
L’île aux mille violons
Ce documentaire nous entraîne à Taïwan, pays en plein essor musical, qui non seulement produit des virtuoses, mais a développé une culture musicale complète, allant de l’enseignement, des orchestres…
Villa-Lobos, l’âme de Rio
Le compositeur Heitor Villa-Lobos (1887-1959) est la figure emblématique de la « musica erudita » brésilienne. Par ses origines à la fois portugaise et indienne, par sa vie riche en aventures, par…
London Brass
C’est souvent à travers ses interprètes que l’on peut apprécier la Tradition de la Musique anglaise. De Purcell à Nyman, en passant par Osborne ou les Beatles, on devine en filigrane cette ironie…