Forte est la terre
C’est l’histoire d’une année presque ordinaire, passée au cœur d’une communauté rurale, en Bourgogne, où vivent et se croisent des familles d’agriculteurs, les itinérants du village et les hommes politiques du département, exprimant chacune espoirs, désillusions, attentes et enjeux, alors qu’en l’espace d’une génération l’ensemble des repères, des gestes, des comportements familiaux et sociaux sont à revoir, à repenser, tant sont fortes les mutations dictées de l’extérieur.
Type (Documentaire / Documentaire fiction / Série documentaire)Documentaire GenreSociétéÉcrit et réalisé parAndrew Orr, Pierre BourgeoisEn coproduction avec Novaprod-owlAvec le soutien du CNC, ProcirepDiffuseurLa Sept ARTEDistributionADAV, Artline FilmsAnnée1999Durée90min
Une année d’enquête en profondeur, auprès des habitants d’une communauté rurale, auprès de ces itinérants professionnels qui y résident et la sillonnent – facteur, médecin ou vétérinaire, notable ou élu – témoigne d’un temps de bascule, d’un passage menant de l’immuable suspendu aux paradoxes d’un présent toujours en mouvement, se cherchant de nouveaux points d’ancrage pour bâtir une nouvelle identité.
Loin des villes qui occupent le devant de la scène médiatique, la campagne vit, au jour le jour, son inéluctable mutation, dictée par les règlement d’une Europe qu’elle comprend difficilement ou les ambitions d’une écologie balbutiante. L’amour de la terre induit les espoirs mais n’empêche pas la dérive des comportements ou les situations absurdes. C’est pourtant là que se joue l’avenir des pays…
La presse en parle
Le regard d’un étranger sur une inévitable mutation qui risque d’aboutir à une terre sans paysans.
Le Monde
Le documentaire d’Andrew Orr est une véritable incursion dans le monde paysan. Une rareté de tendresse et de justesse à la télévision.
Le figaro
Les magnifiques images de Pierre Bourgeois, les rares interventions d’Andrew Orr, un Irlandais installé ici, restituent la lente chronique de cette terre que l’on quitte. Les gens ont le temps de se raconter, et le journaliste, la sagesse de se taire.
Libération
Andrew Orr égrène avec une amoureuse lenteur les saisons et les jours d’une région qu’il veut sienne, la Puisaye. (…) Il est une interrogation universelle sur cette guerre civile, intime, qui se livre en chacun, entre le passé qui colle aux semelles, comme la glaise de ce pays de potiers, et le présent déboussolant où se reflète l’avenir.
Télérama