Est-ce qu’il est possible de simultanément faire un bénéfice et conduire une activité moralement ? Cette question devient de plus en plus importante pour des sociétés Occidentales, particulièrement quand leur production a lieu dans les pays les plus pauvres.
Quand le film commence, la société à l’origine finlandaise Nokia vient d’embaucher Hanna Kaskinen comme « spécialiste moral et environnemental, » pour propager le concept d’entreprise durable dans la société. Apparemment, les managers de Nokia sont encore peu familier avec le phénomène.
Type (Documentaire / Documentaire fiction / Série documentaire)Documentaire GenreSociété & Economie RéalisateurThomas BalmèsAvec le soutien du AVEK, CNC, MEDIADistributionTV2 World SalesFestival(s)Sélection officielle, IDFA (Amsterdam, 2004)Année2004Durée80min
Le cinéaste Balmès suit Kaskinen et son conseiller anglais en Chine, où ils visitent et inspectent un certain nombre de fournisseurs Nokia. Le style de cinéma direct du cinéaste enregistre impitoyablement le malaise parmi les managers britanniques, qui marchent la corde raide entre bénéfice et loi. La franchise initiale des cadres change quand ils découvrent que le film n’est pas seulement destiné pour une utilisation interne.
À ce moment-là, nous sommes déjà hantés par les images de filles d’usine sur une chaîne de montage, assemblant des adaptateurs pour moins que le salaire minimum exigé.
La presse en parle
Sélectionné par une quarantaine de festivals à travers le monde, cet excellent documentaire est le résultat d’un travail (…) de plus de trois ans.
Le Figaro
Le documentariste ne démontre pas, il montre. Il n’est pas militant, simplement pertinent. Et si son film ne vilipende ni n’encense Nokia, il en dit long sur la complexité de la mondialisation et des fameuses délocalisations. (… ) Thomas Balmès, avec son air de ne pas y toucher, compose un implacable document sur un monde furieusement moderne.
Télérama
Un document implacable sur l’entreprise moderne.
L'Humanité
C’est dans les coulisses de Nokia que nous entraîne le documentariste Thomas Balmès, ethnologue iconoclaste. (…) Il faut le voir.
Libération