Wild Blue, notes à quelques voix
Tel un journal de voyage, « Wild Blue » est une succession de fragments de vie.
Jalonné de voix de femmes, ce film accueille enfants, arbres et vents comme autant de motifs musicaux.
De cette variation naît l’évocation d’un monde meurtri par l’horreur civile ou religieuse, approché au gré de gestes, de silences, de regards et de chants.
Ces notes à quelques voix composent au fil du temps un simple poème de l’écoute.
Type (Documentaire / Documentaire fiction / Série documentaire)Documentaire GenreSociétéRéalisateurThierry KnauffAvec le soutien du BKA Kunstesektion, Centre du Cinéma et de l’Audio-Visuel de la Communauté Française de BelgiqueFestival(s) Sélection officielle, Cannes « Un Certain Regard » (2000)Année2000Durée68min
« A le voir aujourd’hui, il me semble qu’il existe dans le film une tension permanente entre l’évocation d’un monde traversé par d’extrêmes violences nées de multiples intolérances, religieuses, politiques ou autres, et une beauté également forte, simultanée, de ce même monde, malgré l’horreur dont il est porteur. Je sais que ça peut paraître choquant de dire ça, mais cette simultanéité crée une tension de vie. Je ne veux pas dire que la beauté est rédemptrice. Je dis simplement qu’elle peut aider à vivre. »
La presse en parle
Les nouvelles du monde tel qu’il va, dans l’ordre que l’on sait. Thierry Knauff capte les signes des croissements entre barbarie d’hier et barbarie d’aujourd’hui avec une détermination austère, certes, mais louable.
Libération
Un poème philosophique en noir et blanc composé par Thierry Knauff, qui se situe entre deux genres, ni vraiment documentaire, ni réellement fiction. (…) Son but : témoigner de l’imprévisible, fragile et terrible beauté du monde.
Le Monde
Un poème visuel et sonore sur les deux faces (indissociables ?) du monde : sa violence récurrente, sa beauté impérissable. Sur de magnifiques images en noir et blanc, des voix de femmes monocordes racontent fantasmes, tortures, massacres, autant de pans honteux de l’histoire de l’humanité.
Télérama